19 OCTOBRE – 31 DÉCEMBRE

Expositions Marit Kathriner, Maya Micenmacher et Permanence artistique ACLB

Présentation des expositions – sur réservation
Samedi 19 octobre à 16h30
Dimanche 20 octobre à 11h30

Vernissage
Samedi 19 octobre à 18h

Visites découverte
Les dimanches 3 et 17 novembre de 11h30 à 12h30.
Laurence Blasco Mauriaucourt, céramiste de l’Association Céramique La Borne, vous propose de vous accompagner à la découverte des expositions. Un moment de médiation et de partage à ne pas manquer.
Conditions : tarif habituel d’accès aux expositions

 

Expositions Volume 3 – Cylindre ACLB et Permanence artistique ACLB

Présentation des expositions – sur réservation
Samedi 23 novembre à 16h30
Dimanche 24 novembre à 11h30

Vernissage
Samedi 23 novembre à 18h

Visites découverte

Les dimanches 1er et 15 décembre à 11h30.
Laurence Blasco Mauriaucourt, céramiste de l’Association Céramique La Borne, vous propose de vous accompagner à la découverte des expositions. Un moment de médiation et de partage à ne pas manquer.
Conditions : tarif habituel d’accès aux expositions

Ouverture tous les jours de 11h à 18h (sauf 25 décembre)
Fermeture exceptionnelle à 16h les 24 et 31 décembre

19 OCTOBRE – 31 DÉCEMBRE

Marit Kathriner

Un corps épais de temps

L’artiste vit et travaille à Saint-Denis-de-Jouhet (36)

Réconcilier l’homme et le vivant semble être la principale préoccupation de Marit Kathriner, d’origine suisse, qui s’est établie dans le Berry. Ses sculptures expriment toujours un élan vital, l’intuition d’un geste ou l’amorce d’une chorégraphie qui puisse confondre le corps humain et le règne végétal. Dans ses sculptures, tout parle de manière symbiotique de la force sauvage de corps-lianes, de fragilités, d’énergies et de croissances.

Frédéric Bodet

19 OCTOBRE – 19 NOVEMBRE

Maya Micenmacher

Happiness is Only Real when Shared

L’artiste vit et travaille à Ivoy-le-Pré (18).

D’une saison à l’autre, les décors de Maya Micenmacher changent : petites virgules, taches rondes, carrées, éclaboussures, séquences de motifs géométriques déroulés en bande, graphisme pictural à traits larges et vifs. Ils sont noirs (un noir qui peut friser le vert sombre et vire souvent à l’indigo) sur un fond blanc rendu ivoire par la couverte, rehaussés parfois d’une touche verte ou rouge. Elle les trace en série, à l’inspiration. Les pièces sont émaillées avec la couverte au feldspath et à la cendre. La louche ménage des espaces nus qui garderont la rudesse du grain chamotté et prendront des colorations inattendues dans le four à bois.

Carole Andréani

18 OCTOBRE – 3 NOVEMBRE

Reportage photographique de Véra Cardot et Pierre Joly

(1920-2003) et (1925-2003)

Dans le cadre du festival AR(t)CHIPEL

 

Véra Cardot et Pierre Joly sont des photographes qui se sont spécialisés dans l’architecture et la sculpture. Leur collaboration, initiée en 1959 s’est portée sur la sculpture et notamment l’intimité des artistes eux-mêmes, au cœur des ateliers, avant de s’élargir à l’architecture avec ce même regard sur le processus de création.

N’hésitant pas à entrer dans l’intimité des ateliers, ils partagent l’idée qu’une œuvre est éclairée par son contexte et par la biographie de son auteur. Leurs reportages couvrent souvent bien plus que le sujet initial, comme en témoigne, à travers une sélection de clichés, ce reportage à La Borne et autour du travail de la céramiste Elisabeth Joulia (1925-2003) et du village de potier.

Véra Cardot, photographe et artiste plasticienne, est née en 1920 à Budapest. Sa famille émigre en France lorsqu’elle a 5 ans. Mariée à Claude Cardot, ingénieur en télécommunications, elle est journaliste-reporter dès la fin de la guerre. Expatriée à Dakar, elle y milite contre le colonialisme et développe ses idées communistes.

Pierre Joly, photographe, critique d’art et enseignant, est né en 1925 à Paris. Étudiant à l’Ecole du Louvre, il se prépare à être archéologue en Chine, mais l’arrivée au pouvoir de Mao contrarie ses projets. Il prend un poste de secrétaire parlementaire et consacre son temps libre à la visite des musées et galeries. Dès 1957, il collabore à La nouvelle critique et aux Lettres françaises en qualité de critique d’art puis de photographe.

La collaboration entre Véra Cardot et Pierre Joly commence en 1959. Leur premier sujet de prédilection est la sculpture.En 1960, leur rencontre avec André Bloc oriente résolument leur travail vers l’architecture. Leurs reportages sont bientôt publiés dans les revues de référence : Plaisirs de France, L’architecture d’aujourd’hui, Technique et architecture. Familiers des architectes de leur temps, ils aiguisent leur regard et leur sens critique.

En 1967, Pierre Joly enseigne l’architecture à l’Ecole des Beaux-Arts puis l’Ecole d’Architecture de Paris. Il publie régulièrement, privilégiant les périodiques pluridisciplinaires comme Le jarin des arts, ou L’œil, assurant pour ce dernier la rubrique architecture de 1972 à 1974 avec Véra Cardot. Leurs reportages incluent le contexte culturel et politique, l’environnement et le vivant. Leur pratique de la photographie induit un nouvel usage de l’image : au-delà du témoignage ou de l’illustration, elle devient un outil de compréhension

23 NOVEMBRE – 31 DÉCEMBRE

ASSOCIATION CÉRAMIQUE LA BORNE

Volume 3 – Cylindre

Après la sphère en 2022 et le cube en 2023, les membres de l’Association Céramique La Borne se penchent sur le cylindre. Cette exploration durable des volumes tend à produire du singulier dans un élan collectif.

Un cylindre est prosaïquement « un solide obtenu par la révolution d’un rectangle autour de l’un des côtés ». Ainsi, il se prête à toutes les techniques de façonnage : tournage, travail à la plaque, estampage, modelage, colombins… Pour le tourneur de pièces utilitaires, il se fait volontiers gobelet, vase rouleau, pichet ou bouteille s’il est surmonté d’un goulot. Pour le sculpteur, il se prête aux bases totémiques et architecturales. Dressé ou allongé, le cylindre combine la ligne et la courbe du cercle. Présenté en installation, il peut se faire forêt, foule, colonnade et prendre mille autres visages. Du tuyau de poêle en passant par les amulettes assyriennes ou babyloniennes, des rouleaux à imprimer des motifs aux épis de faîtage… Les sources d’inspiration sont à puiser aussi bien dans l’histoire de l’art que dans les objets du quotidien.

Les expositions des volumes déjà présentés n’ont pas manqué de séduire le public qui s’est plu à facilement apprécier les partis pris artistiques de chaque œuvre produite, cherchant à en identifier l’auteur. La thématique imposée comme contrainte et acceptée a en effet pour vertu d’emporter les artistes sur des terrains parfois inexplorés.

Laurence Blasco Mauriaucourt

Association Céramique La Borne

Permanence artistique

Le CCCLB est le lieu d’exposition permanent des membres de l’ACLB.

Les céramistes :
Céline Alfroid Nicolas, Éric Astoul, Françoise Blain, Laurence Blasco Mauriaucourt, Jeltje Borneman, Myriam Bouchard, Patricia Calas Dufour, Fabienne Claesen, Dominique Coenen, Isabelle Cœur, Nicole Crestou, Suzanne Daigeler, Dalloun, Stéphane Dampierre, Bernard David, Marie David Géhin, Corinne Decoux, Ophélia Derely, Claude Gaget, Agnès Galvao, Dominique Garet, Geneviève Gay, Pep Gomez, Frans Gregoor, Catherine Griffaton, Jean Guillaume, Claudie Guillaume Charnaux, Viola Hering, Roz Herrin, Svein Hjorth-Jensen, Jean Jacquinot, Pierre Jaggi, Anne-Marie Kelecom, Labbrigitte, Daniel Lacroix, Jacques Laroussinie, Arlette Legros, Dominique Legros, Christine Limosino Favretto, Claire Linard, Machiko Hagiwara, François Marechal, Joël Marot, Élisabeth Meunier, Maya Micenmacher Rousseau, Francine Michel, Marylène Millérioux, Mélanie Minguès, Isabelle Pammachius, Nadia Pasquer, Christine Pedley, Lucien Petit, Charlotte Poulsen, Françoise Quiney, Michèle Raymond, Mia Refslund Jensen, Anne Reverdy, Sylvie Rigal, Alicia Rochina, Hervé Rousseau, Nicolas Rousseau, Lulu Rozay, Karina Schneiders, Georges Sybesma, Diane Truti, Jean-Pol Urbain, Émilie Vanhaecke, Nirdosh Petra van Heesbeen, Claude Voisin, David Whitehead, Seungho Yang.

Photos : Pascal Vangysel